Rapport SFO 2015 Surface oculaire

Rapport SFO 2015 Surface oculaire

On désigne sous le terme de xérophtalmie l’ensemble des manifestations cliniques provoquées par un déficit en vitamine A. Outre les lésions oculaires, la carence en vitamine A (rétinol) provoque des anomalies au niveau de tous les épithéliums de l’organisme et entraîne donc un risque vital. Le traitement des cas individuels, notamment du trachome d’importation, ne présente aucune difficulté. Une cure unique de 3 jours d’azithromycine collyre pour le cas et ses contacts familiaux est généralement suffisante.

  • Ainsi, Schein et al. ont montré sur patients de plus de 65 ans que le risque relatif de sécheresse oculaire, par rapport à la population non traitée, est de 1,8 si l’ordonnance ne comprend qu’un seul médicament par voie générale, de 2,9 avec deux médicaments et de 7 avec cinq médicaments [82].
  • Cette accumulation lacrymale est responsable d’un effet prismatique dont la base est orientée vers la tête du ptérygion et le sommet vers l’apex cornéen.
  • Les points séparés sont préférés chez l’enfant, en cas de néovascularisation cornéenne ou de greffe thérapeutique.
  • 12-2 Blépharite allergique apparue 1 an après le début d’un traitement antiglaucomateux.
  • Dans ces conditions, le larmoiement induit devient très difficile à interpréter.

Les paupières sont par contre fréquemment le siège de lésions sévères pouvant aboutir à des brides, rétractions, trichiasis, entropion ou ectropion, mettant en danger l’intégrité de la surface cornéenne et nécessitant une prise en charge par un oculoplasticien [88]. Si le limbe ne joue plus son rôle de barrière et que de l’épithélium conjonctival envahit la cornée, il en résulte une insuffisance limbique partielle [17]. Les deux épithéliums, cornéen et conjonctival, peuvent ainsi coexister presque indéfiniment [23, 24].

Les plans de chantiers

Ainsi, les patients souffrant de manifestations oculaires liées à la pollution ne sont probablement par allergiques aux polluants, car il n’est pas possible de mettre en évidence d’IgE vis-à-vis de ces molécules. En revanche, les polluants stimulent les terminaisons nerveuses et le système immunitaire muqueux qui en retour produit une réaction de type inflammatoire interprétée comme « allergique ». Une étude épidémiologique concernant les relations entre pathologies oculaires et pollution extérieure a été réalisée au centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts à Paris en collaboration avec Météo France et Air Parif entre le 1er janvier et le 31 décembre 1999. Récemment, le nicorandil, un médicament anti-angoreux, a été impliqué dans des cas d’atteinte stromale avec ulcération cornéenne, pouvant aller jusqu’à la perforation [62–64].

  • Les principales sont le pseudo-haze, cicatrice cornéenne antérieure transitoire (fig. 12-68) responsable d’une baisse d’acuité visuelle réversible dans les trois premiers mois [31], et les kératites infectieuses [32].
  • Il n’y a notamment ni kératite neurotrophique, en raison de l’absence de section des nerfs cornéens, ni complications liées aux sutures qui ne ferment que les incisions et sont retirées précocement dès le premier mois.
  • Donc les 2 groupes CH3 peuvent tourner librement l’un par rapport à l’autre.
  • Il faut noter que la cicatrice ne récupère jamais la résistance d’une cornée normale et qu’un traumatisme, même très à distance de la greffe, peut entraîner la déhiscence du greffon.

Lorsque l’excision est associée à une fermeture bord à bord de la conjonctive ou à une transposition conjonctivale, le taux de récidive ne semble pas être significativement plus faible que pour l’excision simple. En effet, deux études récentes utilisant la fermeture simple ou un lambeau supérieur ayant fait l’objet d’une rotation montrent un taux élevé de récidive de respectivement 37 % et 29 % [57]. La principale complication de la chirurgie du ptérygion est le risque de récidive important durant la première année postopératoire puisque 97 % des ptérygions qui récidivent le font durant cette période [54].

Chirurgie de la cataracte en images

Ce chapitre de l’ophtalmologie a été ouvert dans les années 1990, il a connu depuis sa naissance de prodigieux progrès dans ses deux approches cornéennes et intra-oculaires. Ces affinements ont permis d’élever le niveau de prétention du gain d’acuité visuelle à celui d’une optimisation des performances visuelles en termes de qualité de vision. L’utilisation de larmes artificielles ou de solutions de lavage oculaire constitue une approche logique en protégeant l’épithélium cornéoconjonctival et permettant le lavage et la dilution des polluants, allergènes et substances pro-inflammatoires présents à la surface oculaire.

II Stéréochimie des molécules

Les points séparés sont préférés chez l’enfant, en cas de néovascularisation cornéenne ou de greffe thérapeutique. Ils ont l’avantage de pouvoir être retirés sélectivement si nécessaire en cas de complications. Quelle que soit la technique, il convient de réaliser des points profonds (80 à 90 % de l’épaisseur cornéenne), non transfixiants et d’affronter les couches de Bowman du donneur et du receveur.

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De même, l’amantadine, décrite ci-dessus pour le stroma, a été associée à des cas de d’œdème cornéen sans inflammation, mais responsable d’une baisse sévère de la vision [69–71]. Certains cas peuvent être irréversibles malgré l’arrêt du traitement [70, 71], imposant alors la réalisation d’une greffe de cornée transfixiante [70] ou d’une greffe endothéliale healthyeatingguide co (Descemet’s stripping automated endothelial keratoplasty ou DSAEK) [71]. Dans ce dernier cas, l’analyse histologique des tissus prélevés montre une raréfaction des cellules endothéliales. Les analyses en microscopie électronique [17] et en microscopie confocale laser [18–22] ont montré que l’atteinte n’est pas uniquement épithéliale.

L’objectif de cette technique est de recréer une barrière en apportant un fragment de limbe avec des cellules limbiques viables. En effet, le développement du ptérygion serait consécutif à la dégradation très localisée des cellules souches limbiques en région nasale du limbe sous l’effet des rayons UV. Actuellement, la technique chirurgicale préférentielle pour le traitement du ptérygion primaire reste l’excision de la lésion associée dans le même temps opératoire à une autogreffe conjonctivale. Cette technique décrite pour la première fois par Tagle en 1947 est devenue par la suite la technique la plus populaire pour la prise en charge du ptérygion.

Ce n’est que récemment que le rôle supposé des conservateurs a été confirmé avec la démonstration épidémiologique d’un lien entre le taux d’échec et le nombre de collyres contenant du chlorure de benzalkonium (BAK) utilisés avant la chirurgie [21]. Sur le plan histologique, cette fibrose est vraisemblablement la conséquence d’une augmentation de la densité fibroblastique dans la substantia propria, en rapport avec une augmentation du nombre de cellules inflammatoires [15–17]. Dans une série de 145 patients présentant une pseudo-pemphigoïde, publiée par Thorne et al., la première cause de pseudo-pemphigoïde était l’exposition aux collyres antiglaucomateux [18].